Un délice, un régal et un plaisir pour les yeux. Non, je ne parle pas du physique de Teri Hatcher mais bien de l'épisode. Après le raté de l'épisode précédent (et de toute la saison par la même occasion), la série retrouve sa fraîcheur, ses rires et ses drames des premières saisons. Bon, ça surprend puisque ça arrive comme ça d'un coup mais c'est pourtant bien vrai. En un épisode je peux affirmer que Desperate Housewives est de retour !

Susan continue de s'occuper de Paul et c'était beaucoup mieux fait que la semaine dernière. J'ai même trouvé le personnage attachant. Mention spéciale à la scène où Felicia met plein de produit dans la nourriture que Susan prépare à Paul afin de le blesser. C'était hilarant. Puis, Susan risque d'avoir des ennuis suite à l'effondrement de Paul à la fin de l'épisode. La scène était terrifiante et concluait parfaitement cette intrigue.

Pour une fois, j'ai bien aimé Lynette. L'histoire était légère et n'en faisait pas des tonnes. Puis, son duo avec Renee était agréable.

Bon, encore une fois une "dispute" éclate et Lynette décide tout pour Tom mais c'était suffisamment bien écrit pour que ça passe très bien, tout en douceur.

La cohabitation entre Gaby et Bree n'était pas si naze que je l'avais pensé. J'ai même ri à plusieurs moment. Et Bree fait la rencontre d'un nouvel homme, ça s'amuse sympa, le personnage est déjà attachant !

Ça fait plaisir de voir que les scénaristes sont encore là et que la série en a encore sous le coude pour nous offrir une petite perle comme celle-ci.

En clair, ce qu'il faut vraiment retenir c'est que j'ai raconté n'importe quoi et que cet épisode était bien pourri. Désolé mais j'avais envie.

Alex.

Trailer pour l'épisode 21 :

Quel retour... Un épisode, pour changer, mauvais et très ennuyant. On n'a aucune suite du cliff de l'épisode précédent (Nathan qui tombait sur la voiture du joueur du base-ball) et on nous offre un épisode flash-back de très mauvaise facture. Les scénaristes de la série n'ont visiblement pas pris la décision de faire des efforts durant la pause.

Haley accouche ! Tous les personnages se retrouvent donc à l'hôpital dans l'attente de la naissance de la petite Lydia. Jamie décide de réaliser un album souvenir à sa future soeur. C'est donc l'occasion de revivre les plus beaux moments de la série...
Un épisode flash-back, pourquoi pas. Surtout dans une série aussi longue ça peut être sympa de revoir certains moments phares. Mais ce n'est pas du tout le cas. Comme pratiquement tout le temps dans ce genre d'épisode j'ai eu le sentiment que les flash-back étaient choisis complétement au hasard. Bon c'était quand même l'occasion de voir que les acteurs ont vraiment progressé durant les années (James Lafferty surtout). Et aussi que je n'ai strictement aucun souvenir des premières saisons car je ne me souvenais d'aucun flash-back...

Brooke et Julian aussi sont sur le point d'être parents ! Néanmoins la jeune femme censée leur donner son enfant semble assez étrange durant l'épisode. Finalement elle décidera de garder le bébé, rejointe par son petit ami...
Bon, on s'en doutait quand même beaucoup que ça allait se passer comme ça... Brooke doit être habituée à perdre ses gosses maintenant. C'est un peu ridicule. Aller, on se doute bien qu'elle va réussir un jour à avoir des enfants, soit elle va parvenir à adopter, soit tomber enceinte.

Bref, un mauvais épisode. Il n'y a pas grand chose à sauver (voir rien du tout...). J'espère que la série va se bouger pour la fin de saison parce que ça devient vraiment lourd là.

Typh.

Trailer pour le prochain épisode :

Episode correct cette semaine, sans plus. Le problème vient sans doute de moi, je crois que je suis au bord de l'overdose avec cette série. Du coup je suis bien contente du fait qu'il ne reste que deux épisodes... Pour en revenir à l'épisode lui-même je l'ai trouvé assez paresseux alors qu'ils veulent nous faire croire qu'ils préparent un final de malade. Ce qui s'y passe n'est pas inintéressant mais j'ai trouvé que l'épisode souffrait d'un mauvais rythme. Et puis ils nous ont bien foiré toutes les scènes "émotions" quand même...

On découvre cette semaine que Walternatif a utilisé le sang de son petit-fils pour activer la machine (tient on ne s'y attendait pas ! Et puis Walternatif ne pouvait pas prendre du sang de Peter lorsqu'il était dans son univers tout simplement ? ...). Les phénomènes paranormaux du type vortex se multiplient alors dans notre monde. Peter décide de jouer le héros et de tenter de se sacrifier pour arrêter la machine...

Sincérement je ne pensais pas que le "sacrifice" de Peter arriverait si tôt. Pour moi on allait y avoir droit dans le final. Du coup je ne me suis pas fait trop de souci pour Peter (en même temps je n'aime pas le personnage...), qui plus est en sachant qu'une saison 4 est assurée... Je trouve qu'ils auraient quand même pu faire un effort sur les "adieux". Seule Astrid essayait de mettre un peu d'émotion. Peter lui avait l'air d'en avoir un peu rien à faire, comme s'il se savait assuré de revenir...

Sinon Nina met au courant Olivia que Sam Weiss est l'écrivain du bouquin sur les Premiers Hommes, et qu'il en connaît un rayon sur la fameuse machine.

J'espère qu'on saura rapidement qui est en réalité Sam Weiss et pourquoi il en sait autant. J'espère avoir un truc un peu plus surprenant qu'un simple "c'est un des Premiers Hommes et il est immortel...". Bon sinon j'ai vraiment un problème avec le choix de l'acteur. Pour moi ça restera toujours l'oncle complétement barré de Parents à tout prix. Du coup j'ai du mal à le trouver crédible.

On a le droit à un peu de l'univers alternatif cette semaine, et j'en suis bien contente. Folivia me plaît bien, presque plus que la "vraie". Etant au courant du plan de Walternatif elle espère pouvoir l'arrêter en se rendant dans notre univers. Malheureusement elle n'y parviendra pas et sera arrêtée par les hommes de Walternatif.
Je pense néanmoins que Folivia parviendra à faire le voyage, peut être aidée par Lee. On aurait alors une situation un peu similaire au début de saison, où Olivia était aidée par le "faux" Broyles.

Le cliff de la semaine dernière n'est pas du tout évoqué durant l'épisode. Bizarrement je sens qu'on va nous le garder pour la fin de saison, style Olivia se fait "tuer" dans les dernières minutes par le fameux homme qu'elle a dessiné.

J'ai l'impression d'avoir été un peu dure avec l'épisode alors qu'il était, au fond, assez intéressant. Les scénaristes mettent en place les éléments pour le final, même si ça n'est toujours pas très bien maîtrisé. J'ai assez confiance néanmoins, je pense que les deux épisodes finaux peuvent être aussi bons que ceux de la saison précédente.

Typh.

Trailer pour le prochain épisode : 

Après avoir enchaîné les Fringe me voilà dans l'obligation de suivre le rythme américain. Je pensais que ça allait me gêner au début, me manquer, et bien pas du tout... Je crois que je me fiche un peu de cette série en fait... Mais bon, l'épisode était quand même vraiment pas mal, plutôt particulier, avec encore une fois un paquet de défauts, mais dans l'ensemble agréable à voir.

Cette semaine Peter et Walter font un petit tour dans l'esprit d'Olivia. En effet, William Bell occupe encore son corps et risque de la tuer si jamais il ne part pas rapidement...

Je ne suis pas franchement fan du délire avec William Bell. Ca ne sert pas à grand chose, si ce n'est remplir les quelques épisodes avant la fin de la saison, qui sera de nouveau marquée, normalement, par l'intrigue des deux univers. En plus je sors totalement de l'épisode à chaque fois que Bell parle par l'intermédiaire d'Olivia. Je ne peux m'empêcher de penser à cette pauvre Anna Torv qui ne doit cesser de penser qu'elle doit avoir l'air bien con, et aux autres membres de l'équipe qui doivent esayer de ne pas rire... Du coup, un épisode entier consacré à ça ça ne me tentait pas des masses. Mais il faut avouer que les scénaristes ont fait de l'assez bon boulot.

Peter et Walter dans l'esprit d'Olivia permet aux scénaristes de pomper sans retenue sur Inception, surtout dans les premières minutes. Heureusement ils choisissent de créer leur propre environnement dans la suite, ce qui est tout de suite mieux. Ils font d'ailleurs le choix osé de passer en mode dessin animé. Pourquoi pas, mais encore faut-il que cela soit justifié. Parce que là tout ce que je vois c'est que l'acteur qui joue Bell ne voulait/pouvait pas jouer donc ils l'ont dessiné. A mon avis ils auraient du tout dessiner, et ne pas inclure quelques scènes en prises de vue réelles. 
L'histoire en elle-même est plutôt sympa à suivre, même si ça manquait pas mal de folie. On est quand même dans la pensée d'Olivia, en plus ils sont en dessin animé, du coup rien ne retient les scénaristes dans leur délire... Cependant il n'y a rien de vraiment fou, si ce n'est peut-être l'attaque des espèces de zombies sur le toit de l'immeuble.
Le truc qui m'a également gêné vient du moment où Peter trouve Olivia, et se rend compte que celle qui se tient devant lui n'est pas la vraie. Olivia vient ensuite le voir et lui sort un truc du genre "je savais que tu me reconnaitrais...". Elle a rien retenu du début de saison ou quoi ?! Bien sûr qu'il aurait pu ne pas la reconnaitre, c'est même l'inverse qui est surprenant ! Oui oui, je crois que je ne me remettrais jamais du fait que Peter se soit fait berner pendant autant de temps lors des premiers épisodes...

L'épisode était néanmoins très drôle. Franchement Broyles dans cet état, à des années lumières de ce qu'il est d'habitude, c'était hilarant. Rien que le voir sourire ça m'a fait bizarre... J'ai bien aimé aussi le "You're bold !" de Peter à Broyles. Bref, très bon point de ce côté-là.

Comme à peu près toujours l'épisode se termine sur un cliff' (j'en ai vraiment marre d'ailleurs). L'homme dans le zeppelin serait le futur meurtrier d'Olivia... Une révélation étrange, qui débarque de nulle part (on se demande d'ailleurs comment Olivia sait ça), et qui lance, encore, une nouvelle intrigue. On approche quand même de la fin de saison, les scénaristes n'ont pas assez d'éléments comme ça pour finir en beauté ? J'ai vraiment l'impression que la série part dans tous les sens... 

En bref l'épisode était assez bon, même s'il aurait pu l'être davantage. L'intrigue Bell prend fin, et n'aura, en fin de compte, pas servi à grand chose. On est désormais dans la dernière ligne droite ce qui me fait espérer que les scénaristes vont enfin aller à l'essentiel. On verra.

Typh.

Trailer pour le prochain épisode : 

Attention, l'article révèle des éléments très importants sur ces 18 épisodes.

Je préviens de suite, je suis bien plus exigeante (et du coup plus dure) avec cette saison 3 qu’avec les précédentes. Pourquoi ? Tout simplement parce que les scénaristes se sont enfin véritablement lâché, et risqués à produire une vraie bonne série. Je ne regarde plus Fringe comme un divertissement de qualité moyenne mais comme une bonne série, qui m’agace donc parfois dans ses partis-pris.

Tout d’abord je vais diviser cette saison en 2 parties : de l’épisode 1 à 8 (l’échange des Olivia), et du 9 au 18 (je pense d’ailleurs qu’on aura une troisième partie avec les derniers épisodes, avec une nouvelle fois une interconnexion très forte entre les deux univers).

De l’épisode 1 à 8 c’est vraiment très bon, très prenant. Anna Torv interprète avec brio les deux Olivia (bien que la vraie de vraie, celle froide des saisons 1 et 2 m’ait quand même pas mal manquée). Les intrigues sont bien fichues, l’univers alternatif est passionnant. Tout ce qui arrive à Olivia 1 (celle de notre monde) est vraiment surprenant (je n’avais pas pensé qu’ils allaient tenter de lui injecter les souvenirs de l’autre). De ce côté-là je trouve ça nickel.

Le gros MAIS pour moi vient de notre monde à nous : comment arriver à croire que personne ne voit la différence chez Olivia ? C’est encore moins crédible que l’échange de Charlie en début saison 2. Ce sont tous des génies mais personne ne pense à un simple échange ? Le pire vient sans conteste de Peter. De ce côté-là c’est pour moi tout simplement inimaginable. A moins bien sûr qu’il ne l’écoute jamais parler et qu’il ne pense qu’à la mettre dans son lit. Ca reste difficilement admissible, et le personnage passe du coup pour un gros connard…

Enfin bon, si c’était le seul problème de la saison ça irait…

Vient ensuite la deuxième partie de saison, et le retour des deux Olivia dans leur monde d’origine. L’épisode 8 consacré à cela est d’ailleurs très bon. Les scénaristes ont alors choisi de dévier quelque peu ce qu’était jusqu’ici la série. D’une série de pur geek ils ont choisi d’en faire une série sur les sentiments humains. Je me suis toujours doutée que la série prendrait cette direction (effet Lost), et ce n’est pas du tout pour me déplaire. Encore faut-il avoir la capacité de faire cela…

Element énorme à gérer par les scénaristes : la relation Peter/Olivia. Pour moi c’est juste inconcevable qu’Olivia puisse se remettre un jour avec Peter (la situation surréaliste quand même…). Pour le coup c’était très bien géré au début (épisode 9 très émouvant à ce niveau), mais je trouve que la réconciliation a été beaucoup trop rapide (Olivia qui en vient même à s’excuser face à Peter, et qui serait celle qui empêche la relation de se faire, n’importe quoi !). Bon, après c’est peut-être parce que la série risquait encore à l’époque l’annulation, donc les scénaristes ont du accélérer les choses. Ca me reste quand même un peu en travers de la gorge.

Les scénaristes ont choisi de résumer vraisemblablement le sort du monde à un dilemme amoureux. Après tout pourquoi pas, ce n’est pas forcément mal (et je me doutais un peu que l’amour serait au centre de tout). Mais le problème de Fringe n’est pas dans son histoire, c’est dans sa manière de raconter les choses ! Franchement la manière dont on l’apprend en fin d’épisode 12 était d’une fainéantise absolue (épisode d’ailleurs très très moyen, avec une réalisation particulièrement dégueulasse). La scène tombait comme un cheveu dans la soupe. Genre il se passe rien durant l’épisode et on termine sur un cliff-de-la-mort-qui-tue, hyper mal torché (je déteste ce genre de truc, créer l’addictivité de manière totalement artificielle).

Il faut ajouter à cela l’histoire des premiers êtres, les Observers, la grossesse de Folivia, etc. Pourquoi multiplier les intrigues ? Ca part dans tous les sens. Et sincèrement j’ai du mal à croire que les scénaristes parviendront à tout bien traiter. Je crains un peu le syndrome Lost.

Bon j’arrête un peu avec le négatif, surtout que le dernier épisode vu, le 18 donc, est absolument magnifique. Les larmes ont commencé à monter durant le laps de temps où Folivia semblait morte !

L’histoire du bébé de Folivia et Peter m’embêtait un peu au début (quand cela sera découvert comment Peter et Olivia pourraient-ils continuer à être ensemble ?) mais j’ai fini par accepter. Et puis on se dit que c’est peut-être tout simplement le destin, normalement Peter aurait dû être avec Folivia et donc avoir ce bébé. Enfant qui d’ailleurs devrait être le centre de cette fin de saison. Peut-être que c’est lui en réalité qui est censé déclencher la fameuse machine. Bon, on verra (et puis je suis tellement nulle en théorie qu’il vaut mieux que je me taise !)

J’aurais voulu encore parler de mille choses (le très bel épisode 15, le délire avec l’âme de Bell etc.) mais après il faudrait presque je m’attaque à une analyse épisode par épisode…

Je vais donc m’arrêter ici et conclure. Fringe a véritablement franchi un cap avec cette troisième saison, mais ne me semble pas franchement en mesure d’exploiter tout ce qu’elle met en place. Les scénaristes ont de brillantes idées, on ne peut pas le nier, mais ne semblent pas toujours capables de les traiter de la meilleure des façons. On verra ce qu’ils nous réservent pour la fin de saison, mais la saison est d’ores et déjà très bonne, sans pouvoir, selon moi, atteindre le stade de grande saison.

Typh.