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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 23:49

 

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Je continue mes rattrapages estivaux avec cette fois-ci Community. Les éloges sur la série ne manquent pas, tout le monde vantant un peu partout l’originalité de la série, sa grande liberté, sa folie, et, of course, ses références à l’univers du cinéma et de la série télé.

Tout ça me faisait bien baver à vrai dire. La déception est à la hauteur de mes attentes tant je ne trouve la série jamais vraiment drôle et manquant cruellement de culot. Ne pas s’attendre à un Family Guy non-animé, car on est loin de la folie de la série, et de ses références impertinentes à mourir de rire.

 

Community c’est l’histoire d’un groupe d’étude dans un « community college », mis en place par Jeff Winger, ancien avocat dont le certificat a été invalidé.

 

Le pitch de base est intéressant je dois dire, et permet de réunir des personnalités vraiment différentes. Les personnages de la série sont d’ailleurs plutôt bons dans l’ensemble, qu’on aime bien retrouver d’un épisode à l’autre. Bon il est vrai que certains me tapent sur le système de temps en temps mais ça ne dure généralement pas plus d’un épisode. Dans les personnages principaux ma préférence va à Pierce, à qui l’on doit de très bonnes répliques. Il est bien sûr imbuvable, que le groupe le supporte est incompréhensible, mais il me fait assez rire. Mes deux préférences vont néanmoins à des personnages secondaires, à savoir Chang et, évidemment, le doyen (les déguisements quoi ! mon seul fou rire devant la série !). Ces deux derniers sauvent vraiment la série pour moi, et ça n’est pas plus mal qu’ils ne soient pas constamment au premier plan, car ils deviendraient sans doute vite agaçants.

 

Là où Community me déçoit beaucoup, bien plus qu’au niveau des personnages, c’est dans son ton, ses histoires. Je ne comprends pas en fait ce qui plaît tant à la plupart. Ok, on a vite compris que c’était une série meta, qu’elle réfléchit sur sa propre forme, et appelle plus généralement à quelques réflexions sur les séries ou le cinéma. Mais le traitement reste super light je trouve. Abed est bien là pour nous sortir quelques références de temps en temps (et quelles références…), et pour imaginer sa vie comme une série mais c’est vraiment pas grand-chose. Je m’attendais à quelque chose de bien plus extrême en fait. Le problème vient peut-être du fait que la série passe sur un network, il faut donc que les blagues et références soient compréhensibles au plus grand nombre. Enfin cet argument n’est sans doute pas valable quand on voit Family Guy, dessin animé passant sur la Fox…

 

Au niveau des épisodes je trouve que c’est très irrégulier, surtout en deuxième saison. La première saison est correcte, s’améliore au fur et à mesure de la saison. Je ne comprends pas du tout l’engouement autour de l’épisode paint-ball, vraiment très basique dans le traitement (une fois qu’on a compris le principe de l’épisode on attend juste que ça se termine…).

La saison 2 débute très très mal, ses 5 premiers épisodes sont vraiment moyens/mauvais (l’épisode où Abed se prend pour Jésus est vraiment affreux, je me suis forcée à le finir), mais la série finit par retrouver son rythme de croisière. Certains épisodes restent mauvais (l’épisode Noël est complètement raté à mon avis) mais la série parvient quelque fois à être à son meilleur (le 2x09 est vraiment bon, de loin le meilleur de la série pour moi ; l’épisode Donjons & Dragons est bien sympa…).

 

Bref, vous l’aurez compris, je suis très loin d’être emballée par la série, qui avait pourtant tout pour me plaire. J’ai vraiment du mal à comprendre tout le foin fait autour du show mais je ne désespère pas de vraiment l’apprécier un jour. Et puis, même si au fond je n’ai pas vraiment aimé ces deux saisons j’ai tout de même envie de la conseiller, car c’est une série rafraichissante, fun à défaut d’être plus.

 

Typh.

 

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